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lundi 20 octobre 2014

#protéines-antigel #poissons Protéines se fixant à la glace

Pour éviter que son sang ne congèle, le nototheninoide est pourvu de protéines antigel (...)
Source iconographique et légendaire: http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20140924.OBS0073/de-la-glace-coule-dans-les-veines-de-ce-poisson-d-antarctique.html
Les protéines biologiques antigel (PAG)* ont été découvertes chez les poissons marins nécessitant une protection contre le gel. Ces protéines se fixant à la glace (acronyme : IBPs dans le texte) sont très répandues à travers les règnes du vivant ; leurs fonctions comprennent notamment la tolérance au gel et l’adhésion à la glace. En rapport avec leur indépendante et récente évolution, les PAG possèdent la propriété de se replier, propriété dépendant largement leurs liaisons hydrogène et de leurs ponts disulfure. Les sites de liaison à la glace des PAG sont typiquement plats, étendus, relativement hydrophobes, on leur attribue communément la faculté « d’organiser » l’eau en une matrice apte à fusionner et geler avec la couche quasi-liquide de treillis de givre suivante. Dans cet article, les rôles, propriétés, ainsi que les interactions structure – fonction des IBPs sont passées en revue ; est également explorée la relation les liant aux protéines de nucléation de la glace, dont le rôle est de permettre la congélation à des températures au-dessous de zéro.  Peter L Davies, dans Trends in Biochemical Sciences, publication en ligne en avant – première, 19 octobre 2014

*selon la terminologie de l’Institut Laue – Langevin (ILL)

Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

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