Comment les cellules tumorales s'échappent de la glande mammaire: à gauche, une cellule tumorale perce une épaisseur de Matrigel, mimant la membrane basale. A droite, les protéases ont été inhibées, la cellule ne peut pas perforer la surface. © Renaud Poincloux et Philippe Chavrier/CNRS/Institut Curie. Source: http://www.futura-sciences.com/
|
Le développement de traitements offrant un bénéfice de survie significatif est d'une nécessité absolue chez les femmes avec traitement préalable lourd pour un cancer du sein métastasé. L'erilubine mesylate (non-taxane dans le texte) est un inhibiteur de la fonction microtubulaire des cellules, dont le mode d'action est nouveau. Notre but était de comparer la survie globale des patientes avec traitement préalable lourd recevant de l'erilubine versus traitements habituels déjà disponibles.
Dans cette étude ouverte de phase 3, des femmes avec un cancer du sein récidivant ou un cancer du sein métastasé étaient réparties de manière aléatoire (2:1) en un groupe recevant de l'erilubine mesylate (1.4 mg par m2 administré par voie intraveineuse pendant 2-5 minutes les jours 1 et 8 sur un cycle de 21 jours) et un groupe recevant le traitement déjà disponible prescrit par le praticien (TPC dans le texte). (...).
762 femmes on été réparties au hasard dans les groupes (508 eribuline et 254 TPC). (...).
Le traitement à l'erilubine a montré une amélioration significative de la survie (point de vue clinique) comparé au traitement TPC; chez des femmes ayant reçu préalablement un traitement lourd. Ces résultats vont à l'encontre de la notion selon laquelle l'amélioration de la survie globale est une attente irréaliste au cours des évalutations des thérapies nouvelles dans le traitement des cancers réfractaires. Javier Cortes MD; in The Lancet, Early Online Publication, 3 march 2011.
Source: http://www.thelancet.com/ / Traduction et adaptation: NZ
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire