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mercredi 19 octobre 2011

Efficacité et sécurité de l'administration d'elvitegravir (une fois par jour) versus raltegravir (deux fois par jour) chez des patients HIV-1 recevant déjà un inhibiteur des protéases réhaussé de ritonavir: une étude de non - infériorité de phase 3, randomisée en double - insu

Virus HIV1.
Lipid membrane: Membrane lipidique
Capsid: Capside
Matrix: Matrice
RNA: ARN
Reverse Transcriptase: Transcriptase Inverse
gp 120: protéine virale 120
gp 41: protéine virale 41
Source: http://trialx.com/curetalk/wp-content/blogs.dir/7/files/2011/05/diseases/Hiv-1-1.jpg
L'elvitegravir est un inhibiteur de l'integrase de HIV-1, rehaussé de ritonavir. Notre but était de comparer l'efficacité et la sécurité de l'elvitegravir avec le raltegravir, un autre inhibiteur de l'integrase de HIV-1, chez des patients qui ont déjà reçu un traitement antirétroviral ayant échoué.

Nous avons effectué une étude de phase 3 randomisée, en double insu et en double placebo sur 234 sites situés dans 13 pays. Les patients éligibles avaient un ARN HIV plasmatique de 1000 copies ou plus/mL, quel que soit leur compte de cellules CD4; et montraient une résistance jusqu'à 6 mois à au moins deux classes de médicaments antirétroviraux. Au moment de l'inclusion, tous ces patients étaient sous inhibiteur des protéases rehaussé de ritonavir (+ un autre produit), en régime ouvert. Nous avons réparti les patients (1:1) de manière altéatoire par informatique, par blocs de 4 patients pour recevoir: soit 1. elvitegravir à raison de 150 mg/jour en une fois (n=361 ; dose de 85 mg si administrée de manière concommitante avec atazanavir ou lopinavir avec ritonavir), ou 2. raltegravir à raison de 400 mg, deux fois par jour (n=363).
Des comprimés placebo étaient administrés pour masquer les différences d'administration des doses quotidiennes des autres produits.
Le paramètre principal d'efficacité était l'atteinte et le maintien de la réponse virologique (HIV RNA < 50 copies/mL) jusqu'à la semaine 48. La non-infériorité était préspécifiée avec une marge de 10%. Nous avons ensuite effectué une analyse en intention de traiter modifiée.

Dix (10) patients du groupe elvitegravir et douze (12) patients du groupe raltegravir ont été exclus de l'analyse (soit pou raison de violation de protocole ou parce qu'ils ne recevaient pas le traitement.) 207 (59%) des 351 patients du groupe elvitegravir ont atteint la réponse virologique, comparé aux 203 (58%) des 351 patients du groupe raltegravir (différence de traitement 1,1%; Intervalle de Confiance à 95% -6,0 à + 8,2), satisfaisant aux critères d'infériorité (p=0.001).
Trois (3) patients du groupe elvitegravir ont montré des événements indésirables graves en rapport avec les produits de l'étude, comparé aux 7 patients du groupe raltegravir; 2 patients + 8 patients sont morts, dans chaque groupe respectivement. Un nombre plus élevé de patients du groupe elvitegravir ont montré des diarrhées, jusqu'à la semaine 48 (p=0,023); et plus de patients du groupe raltegravir ont montré une augmentation de l'alanine aminotransférase (p=0,020) ou de l'aspartate aminotransférase (p=0,009).

L'elvitegravir utilisé en combinaison avec un inhibiteur des protéases rehaussé de ritonavir chez des patients ayant déjà été traités montre les mêmes efficacité et sécurité que le raltegravir. Comme l'elvitegravir peut être administré en une fois par jour, comparé aux deux fois par jour pour le raltegravir, l'elvitegravir pourrait améliorer l'adhésion des patients au traitement. Jean-Michel Molina et al, The Lancet Infectious Diseases, Early Online Publication 19 october 2011, in press

Source: http://www.thelancet.com/ / Traduction et adaptation: NZ 

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