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lundi 19 mars 2012

Sensibilité aux nutriments et horloge interne

Photo d'une cellule d'Ostréococcus de 1 micromètre obtenue en microscopie électronique à transmission. Les cellules expriment un gène (TOC1) de l'horologe circadienne, fusionné à la luciférase de ver luisant (courbe verte). L'expression rythmique de ce gène perdure en condition de jour continu (en jaune) après un entraînement en cycle jour/nuit (en jaune/noir): ceci indique qu'elle n'est plus contrôlée par l'alternance jour/nuit mais seulement par l'horloge biologique interne de la cellule.
Source iconographique et légendaire: http://www.cnrs.fr/insb/recherche/parutions/articles2010/jy-bouget.htm
Le système circadien opère une sychronisation des processus comportementaux et physiologiques, avec des alternances du cycle jour-nuit, optimisant ainsi les cycles énergétiques avec le lever et le coucher du soleil. Les horloges moléculaires montrent une organisation hiérarchique; les horloges neurobiologiques orchestrant la bascule quotidienne entre les périodes d'alimentation et de jeûne, les horloges périphériques générant des oscillations de 24 h de stockage et d'utilisation de l'énergie. De récentes études indiquent que les horloges répondent aux signaux des nutriments et qu'un régime riche en graisses exerce un effet sur la période d'activité locomotrice libre, propriété propre à l'horloge. L'un des buts principaux est d'identifier la base moléculaire de la relation réciproque entre les voies de signalisation du métabolisme et des rythmes circadiens. Le rôle des hormones peptidiques et des macromolécules comme signaux des nutriments, intégrant les systèmes circadiens et métaboliques, sont également soulignés. Clara B. Peek et al, in Trends in Endocrinology and Metabolism - 780, online 16 March 2012, in press

Source: http://www.sciencedirect.com/ / Traduction et adaptation: NZ

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