Les effets négatifs sur le poids et d’autres paramètres cliniques, dus à la
consommation de boissons sucrées sont maintenant reconnus ; ainsi,
beaucoup de personnes se sont mises aux édulcorants de grande intensité comme l’aspartame,
le sucralose, et la saccarine comme moyen de réduire les risques dus à la
consommation de sucre. Cependant, les preuves concernant les dangers de la
consommation fréquente et à haute dose de substituts du sucre s’accumulent,
montrant des risques accrus de prise excessive de poids, de syndrome
métabolique, de diabète de type 2, et de maladie cardiovasculaire. Ce papier
discute de ces découvertes et considère l’hypothèse selon laquelle la
consommation de nourritures et de boissons adoucies par des édulcorants
artificiels au goût sucré et simultanément dépourvues – ou pauvres – en calories
interfère avec les réponses physiologiques acquises qui contribuent
habituellement à l’homéostasie du glucose et l’homéostasie énergétique du corps
entier. Du fait de cette interférence, la consommation fréquente d’édulcorants
de grande intensité peut produire un effet paradoxal d’induction de
dérèglements métaboliques. Susan E. Swithers, in Trends in Endocrinology
and Metabolism – 888, online 10 July 2013, in press
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vendredi 12 juillet 2013
Dérèglements métaboliques dus aux effets paradoxaux des édulcorants artificiels
Libellés :
aspartame,
dérèglements métaboliques,
édulcorants artificiels
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