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jeudi 5 septembre 2013

ARNs de petite taille et variation épigénétique chez les plantes

Exemple de régulation épigénétique: capture du rétrotransposon Evadé. La plante ci-dessus présente des secteurs blancs anormaux causés par l'inactivation d'un gène due à l'insertion d'Evadé au sein de celui-ci.
Source iconographique et légendaire:  http://www.cnrs.fr/insb/recherche/parutions/articles09/o-mathieu.htm
De récentes études suggèrent que l’hérédité du phénotype chez les plantes montre une ou plusieurs composantes épigénétiques, beaucoup plus souvent que chez les mammifères. Il y a deux raisons à cette différence. Premièrement, il existe, chez les plantes, un système ARN-dépendant impliquant des ARNs de petite taille ayant une action de novo sur l’établissement et le maintien de la méthylation de l’ADN au niveau de bon nombre de sites génomiques. Ces régions contenant de l’ADN méthylé sont des marqueurs épigénétiques montrant une faculté d’altération de l’expression des gènes, pouvant se transmettre entre cellules en mitose d’une même génération. Deuxièmement, contraitement à ce qui est observé chez les mammifères, l’ADN méthyltransférase chez les plantes reste active pendant la gamétogénèse et l’embryogénèse, de manière que les profils de méthylation de l’ADN peuvent se transmettre des parents à la progéniture sans besoin de réinitialisation. Nous discutons du fait que les effets du stress et des intéractions génomiques chez les plantes hybrides  sont deux systèmes illustrant comment les mécanismes ARN-dépendants peuvent influencer l’hérédité des phénotypes chez les plantes. Donna M Bond et David C. Baulcombe, in Trends in Cell Biology, online 3 September 2013, in press

Source: Science Direct / Traduction et adaptation: NZ

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