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mercredi 10 décembre 2014

#schizophrénie #inflammation #immunité Inflammation et immunité dans la schizophrénie : implications en physiopathologie et traitement

La schizophrénie concerne environ 0,7% de la population mondiale, dont 600 000 personnes en France. Elle sévit dans toutes les régions du monde mais semble plus fréquente en milieu urbain et chez les migrants. Elle se déclare le plus souvent à l’adolescence, entre 15 et 25 ans. Elle peut être diagnostiquée plus tôt, mais très rarement chez des enfants. Dans 35 % à 40 % des cas, elle se manifeste par des débuts aigus, avec des bouffées délirantes. Une hospitalisation est souvent nécessaire lors du premier épisode.La maladie touche aussi bien les femmes que les hommes. Toutefois, d’après certaines études, elle pourrait être plus précoce et plus invalidante chez ces derniers. 
Source iconographique et légendaire: http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/schizophrenie


Des interactions complexes entre le système immunitaire et le cerveau pourraient avoir d’importantes implications étiologiques et thérapeutiques, s’agissant des troubles neuropsychiatriques du cerveau. Il a été postulé qu’une correspondance pourrait exister entre schizophrénie et système immunitaire il y a plus d’un siècle ; cette hypothèse est soutenue par des études épidémiologiques et génétiques indiquant des liens entre infection et inflammation. Contrairement au point de vue classique, selon lequel le cerveau reste une zone privilégiée sur le plan immunitaire, protégé qu’il est par la barrière hémato-encéphalique, des études effectuées ces vingt dernières années ont mis au jour de complexes interactions entre le système immunitaire, l’inflammation systémique, et le cerveau, qui peuvent mener à des modifications de l’humeur, des facultés cognitives, et le comportement. Dans cette revue de littérature, nous décrivons quelques –uns des domaines importants de recherche relatifs la réponse immunitaire innée et adaptative dans les cas de schizophrénie et troubles psychotiques connexes, qui, pensons – nous, sont d’intérêt pour les psychiatres cliniciens et les chercheurs. Nous discutons des mécanismes potentiels et des implications thérapeutiques de ces découvertes, comprenant notamment des études portant sur les médicaments anti-inflammatoires dans la schizophrénie, faisons état des domaines en développement, et proposons des hypothèses à tester dans le cadre de futures investigations. Dr Golam M Khandaker PhD et al, dans The Lancet Psychiatry, publication en ligne en avant – première, 9 décembre 2014

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ

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