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jeudi 30 juin 2016

#cell #carcinomeséreuxovarien #protéogénomique Caractérisation du carcinome séreux ovarien humain de haut grade par protéogénomique intégrée

La stratification des données de protéomique et de génomique des tumeurs ovariennes fournissent un éclairage de la manière dont les voies de signalisation correspondent aux réarrangements génomiques et rappellent le bénéfice de l’utilisation de signatures protéiques pour l’évaluation du pronostic et de la stratification des traitements.
Dans le but de fournir une analyse détaillée des composantes moléculaires des mécanismes sous-jacents associés au cancer de l’ovaire, nous avons effectué une caractérisation complète par spectrométrie de masse de 174 tumeurs ovariennes, précédemment analysée à l’aide de l’Atlas Génomique du Cancer [Cancer Genome Atlas  dans le texte] (AGC) ; dont 196 étaient définies comme carcinomes séreux de haut grade (CSHG). L’intégration de nos mesures de protéomique avec les données génomiques ont donné de nombreux éclairages de la maladie, comme par exemple la manière dont le taux d’altérations de copies de genome influent sur le proteome, les protéines associées à l’instabilité des chromosomes, les différentes voies de signalisation sur lesquels les divers réarrangements génomiques convergent, et ceux d’entre eux le plus souvent associés à une survie de courte durée. Des acétylations protéine-spécifiques associées à une déficience du processus de recombinaison homologue fournit potentiellement le moyen de stratifier les patients sur le plan thérapeutique. Outre ce précieux outil, ces résultats définissent le génome somatique comme force motrice du protéome du cancer et des associations entre protéines et taux de modifications post-synthèse et issues cliniques du CSHG. Hui Zhang et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 29 juin 2016

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle: Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

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