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lundi 10 octobre 2016

#thelancetoncology #carcinomeurothélial #PD-L1 #nivolumab #platine comme monothérapie chez des patients atteints de de carcinome urothélial récidivant métastasé : étude multicentrique de phase 1/2, ouverte, en deux étapes, dans un système à plusieurs bras

Tumeurs de la vessie: (...) dans 90% des cas, il s'agit de tumeurs se développées aux dépends de l'épithélium vésical (urothélial). Il s'agit de tumeurs ou carcinomes urothéliaux.
Source iconographique et légendaire:http://bruno.dacremont.perso.sfr.fr/Pathologie/tumeur%20de%20vessie.htm 
Il n’existe que peu de traitements efficaces contre le carcinome urothélial avancé, ayant progressé après chimiothérapie à base de platine. Nous avons étudié l’activité et l’innocuité du nivolumab chez des patients atteints de carcinome urothélial localement avancé ou métastasé, dont la maladie avait progressé après chimiothérapie à base de platine.

Dans cette étude ouverte de phase 1/2, multicentrique, nous avons recruté des patients (âge 18 ans) atteints de carcinome urothélial du bassinet du rein, de l’uretère, de la vessie dans 16 sites situés en Finlande, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni et États-Unis d’Amérique. Les patients ont été sélectionnés selon l’expression de PD-L1, mais l’expression de la PD-L1 tumorale membranaire a été examinée de façon rétrospective. Les patients ont reçu 3 mg/kg de nivolumab par voie intraveineuse toutes les 2 semaines jusqu’à progression de la maladie ou interruption du traitement du fait d’une toxicité intolérable ou d’autres raisons définies par le protocole, survenant plus tard. Le critère principal d’évaluation de l’étude était la réponse objective observée par l’investigateur. Tous les patients qui avaient reçu au moins une dose du médicament à l’étude étaient inclus dans les analyses. Nous produisons ici un rapport d’analyse intermédiaire de cet essai, qui est toujours en cours (au 9 octobre 2016 note du traducteur). (…).

Entre le 5 juin 2014 et le 24 avril 2015, 86 patients atteints de carcinome urothélial métastasé étaient recrutés dans ce groupe recevant le nivolumab en monothérapie et 78 ont reçu au moins une dose de traitement. A la date de tombée des données (24 mars 2016), le suivi minimum était de 9 mois (médiane de suivi  15.2 mois, Intervalle Interquartile IQR 12.9-16.8). Une réponse objective confirmée par l’investigateur était atteinte chez 19 (24.4%, Intervalle de Confiance [IC] 95% 15.3-35.4) patients sur 78. Des évènements indésirables de grade 3-4 liés au traitement sont survenus chez 17 (22%) patients sur 78 ; les plus communément observés étant lipase élevée (quatre [5%]), amylase élevée (trois [4%]), et fatigue, éruption maculopapuleuse, dyspnée, diminution du nombre absolu de lymphocytes, diminution du nombre absolu de neutrophiles (deux [3%] patients sur 78 atteints pour chaque événement). Des évènements indésirables graves ont été rapportés chez 36 (46%) patients sur 78 et huit (10%) patients sur 78 ont présenté un évènement indésirable grave qui s’est avéré lié au traitement. Deux (3%) patients sur 78 sont sortis d’étude du fait d’évènements indésirables liés au traitement (pneumonie de grade 4 et thrombocytopénie de grade 4) et sont décédés par la suite.

Le nivolumab administré en monothérapie était associé à une réponse clinique substancielle et durable accompagnée d’un profil de sécurité gérable chez des patients traités atteints de carcinome urothélial localement avancé ou métastasé. Ces données soutiennent l’initiative d’investigations plus avant, s’agissant de l’administration de nivolumab en monothérapie pour traitement du carcinome urothélial avancé. Prof Padmanee Sharma, MD, publication en ligne en avant-première, 9 octobre 2016

Financement : Bristol-Myers Squibb

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ

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