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vendredi 22 décembre 2017

#cell #anticorpspathogènes #sialylation #autoimmunité La sialylation des anticorps pathogènes in vivo atténue la maladie auto-immune

Site de l'inflammation auto-immune
Pathogenic antibody = Anticorps pathogène
Activated platelet = Plaquette activée
Engineered glycosyltransferases = Glycosyltransférases obtenues par ingénierie
Anti-inflammatory antibody = Anticorps anti-inflammatoire
Immune complex = Complexe immun
Les Immunoglobulines G autoréactives contribuent à la pathologie des maladies auto-immunes, lupus érythémateux et polyarthrite rhumatoïde inclus. Paradoxalement, Les IgGs sont utilisées pour le traitement des maladies inflammatoires, sous la forme d’immunoglobulines à haute dose administrées par voie intraveineuse (IVIG). Des glycoformes distinctes de fragments cristallisables (Fc) d’IgG codent pour des fonctions divergentes. L’activité anti-inflammatoire des IgGs est attribuée à la sialylation des N-glycanes du fragment Fc. Nous avons donc cherché à convertir les IgGs endogènes en médiateurs anti-inflammatoires in vivo par l’action de glycosyltransférases solubilisées obtenues par ingénierie, qui lient au galactose ou l’acide sialique. Quand les deux enzymes étaient administrés dans un but prophylactique ou thérapeutique, l’inflammation auto-immune était fortement atténuée in vivo. Les enzymes ont agi de la même façon que les IVIG, requérant la signalisation DC-SIGN, STAT6, et FcɣRIIB. Ce qui est important, c’est que la sialylation était hautement spécifique à l’IgG pathologique au niveau du site de l’inflammation, et soumise au relâchement localisé de de sucres nucléotidiques par les plaquettes. Ces résultats soulignent le potentiel thérapeutique de la glyco-ingénierie in vivo. José D Pagan, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 21 décembre 2017

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ