Les astrocytes répondent à l’activité neuronale et
sont connus pour être nécessaires à la plasticité et la mémoire. Afin de tester
si l’activité astrocytaire est également suffisante pour générer la
potentialisation synaptique et augmenter la mémoire, nous avons exprimé le
récepteur hM3Dq couplé à la protéine Gq dans des astrocytes CA1, permettant
leur activation par un médicament de synthèse. Nous avons découvert que l’activation
astrocytaire est non seulement nécessaire à la plasticité synaptique, mais
aussi suffisante pour induire la potentialisation de l’activité neuronale de novo à long terme dans l’hippocampe ;
persistant après la cessation de l’activité astrocytaire.
L’activation des astrocytes in vivo a amplifié l’allocation
de mémoire ; c’est-à-dire l’augmentation de l’activité neuronale tâche-spécifique,
seulement lorsque cette dernière est couplée à un apprentissage, mais pas chez
la souris en cage. De plus, l’activation astrocytaire utilisant un outil
chimiogénétique ou optogénétique au cours de l’acquisition a eu pour résultat une
amélioration de la mémoire des souvenirs le jour suivant. Inversement, l’augmentation directe
de l’activité neuronale indépendamment des astrocytes a eu pour résultat une
très forte dégradation de la mémoire. Nos résultats selon lesquels les astrocytes
ont la capacité d’induire la plasticité et d’augmenter la mémoire peuvent avoir
d’importantes implications sur le plan clinique pour ce qui est des traitements
visant à améliorer la cognition. Adar Adamsky, et al, dans Cell, publication en
ligne en avant-première, 24 mai 2018
Source iconographique, légendaire et
rédactionnelle: Science Direct /
Traduction et adaptation : NZ