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mercredi 27 février 2019

#trendsincognitivesciences #obésité #cortexpréfrontal Cortex Préfrontal et Obésité : Santé, et Perspective sous l’angle des Neurosciences

La Relation Réciproque Potentielle Entre le Cortex Préfrontal (PFC) et L’Obésité Induite par Hyperphagie sous Régime Alimentaire Riche en Nourriture Hypercalorique. Une activation diminuée du PFC latéral en réponse à la vue de la nourriture réduit la capacité du PFC à moduler la capacité d’évaluation de la récompense et la gestion des zones dévolues à la récompense des régions corticales et sous-corticales, résultant en une capacité d’autorégulation diminuée et augmentant ce faisant la probabilité de consommation excessive de nourriture à palatabilité et à densité calorique élevées. Un prise alimentaire excessive persistante de nourriture à densité élevée en calories peut mener à une prise de poids et, par la suite, à l’obésité qui, à son tour, résulte en des changements marqués et durables de la signalisation dopaminergique mésocorticale, des fonctionnalités préfrontales, et du contrôle cognitif. Cela, par ailleurs, provoque le maintien des comportements alimentaires malsains. OFC, cortex orbitofrontal ; SES, niveau socioéconomique ; vmPFC, cortex préfrontal ventromédian.       

Dans un contexte de vie moderne obésogène, la limitation de la consommation de nourriture à forte teneur en calories dépend partiellement de la capacité des individus à outrepasser les réactions viscérales à la vue de nourriture à palatabilité élevée générant un fort plaisir lors de sa consommation. Dans la présente revue de littérature, nous nous positionnons sur le plan des neurosciences pour ébaucher : (i) comment les variations individuelles des structures et fonctionnalités corticales préfrontales, et par extension, les fonctions exécutives, peuvent prédisposer un individu à une surconsommation de nourritures appétissantes, à forte teneur en calories; du fait des différences pour ce qui est de l’autorérgulation en matière de prise alimentaire ; (ii) comment l’obésité peut avoir pour résultat d’induire des changements des structures et des fonctionnalités corticales ; et (iii) comment la relation entre structure et fonction du cortex préfrontal et obésité pourrait être mieux encore décrite, si ce n’est qu’elle est réciproque par nature. Cassandra J. Lowe, Amy C. Reichelt, Peter A. Hall, et al, dans Trends in Cognitive Sciences, publication en ligne en avant-première, 26 février 2019

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ  

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