Distribution de dose en radiothérapie conformationnelle (RC) et en RapidArc TM (RA) (VMAT) dans trois situations cliniques différentes. In Cancer/Radiothérapie Volume 16, Issue 7, October 2012, Pages 619 - 626 Source iconographique et légendaire: http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1278321812003824 |
Le paramètre de référence, mesuré lors d’essais cliniques de chimiothérapie
et de radiothérapie dans le cancer du poumon, reste la survie globale. Bien que fiable
et simple à mesurer, ce paramètre prend des années à mesurer. Des critères de
substitution qui permettraient des évaluations de traitement plus précoces,
seraient très utiles. Nous avons étudié les corrélations existant entre les critères de substitution et la survie globale au niveau du patient pris individuellement, et au niveau global de l'essai.
Nous avons analysé les données individuelles provenant de 15 071 patients engagés dans 60 essais cliniques randomisés faisant l'objet de six méta - analyses. Deux méta – analyses portaient sur la chimiothérapie
adjuvante dans le cancer du poumon non à petites cellules, trois portaient sur
des chimiothérapies administrées de manière séquentielle ou concomitante, et
une portait sur la radiothérapie dans le cancer du poumon localement avancé. Nous
avons étudié la survie sans récidive (DFS), la survie sans progression de la
maladie (PFS) [définie par le temps écoulé entre la randomisation et une rechute
locale ou à distance, ou le décès du patient], ainsi que le contrôle
locorégional [défini par le temps t d’occurrence du premier événement local] comme paramètres de substitution. Au niveau individuel, nous avons calculé les
corrélations au carré entre les distributions obtenues sur ces trois paramètres
mesurés et la survie globale ; et au niveau de l’essai, nous avons calculé
les corrélations au carré entre les effets des traitements comme critères d’évaluation.
Dans les essais de chimiothérapie adjuvante, les corrélations entre la DFS
et la survie globale étaient très bonnes à un niveau individuel (p2=0,83
; Intervalle de Confiance – IC – 95% 0,83-0,83 dans les essais sans
radiothérapie ; et 0,87 ; 0,87-0,87 dans les essais avec
radiothérapie) et excellentes au niveau de l’essai (R2 = 0,92 ; IC 95% 0,88-0,95 dans les essais sans
radiothérapie et 0,99 0,98-1,00 dans les essais avec radiothérapie). Dans les
études portant sur une pathologie localement avancée, les corrélations entre
PFS et survie globale étaient très bonnes au niveau individuel (0,77 ≤ p2
≤ 0,85 ; dépendant du traitement à l’étude) et au niveau de l’essai (0,89 ≤
R2 ≤ 0,97). Dans les
études avec données de contrôle locorégional, les corrélations à un niveau
individuel étaient bonnes (p2=0,71 ; IC 95% 0,71-0,71 pour la
chimiothérapie concomitante; et p2=0,61 ; 0,61-0,61 pour la radiothérapie
modifiée versus radiothérapie
standard); et les corrélations au niveau de l’essai très bonnes (R2=0,85 ; IC 95% 0,77 –
0,92 pour la chimiothérapie concomitante et R2=0,95 ;
0,91-0,98 pour la radiothérapie modifiée versus
radiothérapie standard).
De nombreux et solides indices montrent que la DFS est un critère de
substitution valide pour l’évaluation de la survie globale dans les études de
chimiothérapie adjuvante impliquant des patients atteints de cancer du poumon
non à petites cellules, et la PFS dans les études de chimiothérapie et de
radiothérapie effectuées chez des patients atteints de cancer du poumon
localement avancé. L’extrapolation à d’autres agents thérapeutiques et cibles n’est
pas automatiquement recommandée. Audrey
Mauguen, MSc et al, in The Lancet Oncology, Early Online Publication, 14 May
2013
Financement: Programme Hospitalier de Recherche Clinique, Ligue Nationale
Contre la Cancer, British Medical Research Council, Sanofi-Aventis
Source : The Lancet Online /
Traduction et adaptation : NZ
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