Le développement de thérapies cellulaires pour le traitement du diabète
requière l’examen approfondi des mécanismes transcriptionnels sous-jacents du
développement des cellules β humaines. Cependant, la croissance des
connaissances dans le domaine est entravée par la faible disponibilité en tissu
pancréatique fœtal et en stratégies de ciblage génique. Les modèles récents de
rongeurs de laboratoire ont permis d’élucider le rôle des facteurs de
transcription pendant l’organogénèse et la maturation des îlots, mais les
différences ont été identifiées entre les mécanismes observées chez îlots de
souris et les îlots humains. De grandes avancées ont été observées au cours des
5 dernières années en matière de production de lignées de cellules β
humaines, de techniques d’examen de l’expression des facteurs de
transcription humains, et dans les études utilisant des cellules souches
pluripotentes induites (iPS) et cellules souches embryonnaires humaines (hES)
pour la production de cellules ressemblant aux cellules β. Quoi qu’il en soit, il
reste beaucoup d’énigmes à résoudre.
Nous présentons ici les connaissances actuelles sur le développement de l’expression
des facteurs de transcription des cellules β humaines, en
comparaison de celui des cellules β des rongeurs de laboratoire. Nous
discutons également des récentes études sur la modulation des facteurs de
transcription ou épigénétique pour la production de cellules β.
Elizabeth Conrad, Roland Stein, et Chad S. Hunter, dans Trends in Endocrinology and Metabolism, publication
en ligne en avant – première, 12 mai 2014.
Source : Science Direct /
Traduction et adaptation : NZ
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