Les réponses des lymphocytes T CD8+ dépendent du temps écoulé après infection et du stade de développement des animaux de laboratoire |
L’hétérogénéité est une marque de fabrique du
système immunitaire adaptatif chez les vertébrés. Au cours de l’infection, des lymphocytes
T naïfs se différencient en différents échantillons de lymphocytes T effecteurs
et de lymphocytes T à mémoire, aidant ce faisant à éliminer les pathogènes et à
maintenir une immunité à long terme.
Le modèle actuel suggère qu’il existe une
lignée unique de lymphocytes T naïfs donnant naissance à différentes populations
de lymphocytes T effecteurs et de lymphocytes T à mémoire, dépendant du type et
de l’intensité de la stimulation subie au cours de l’infection. Ici, nous
montrons la découverte de l’existence de sous-populations multiples de lymphocytes
T naïfs constituant la population cellulaire totale des lymphocytes T CD8+ ; que l’on distingue par leur origine développementale, leur profils
transcriptionnels propres, leurs paysages chromatiniens distincts, et leurs diverses
cinétiques et différents phénotypes découlant des challenges bactériens. Ces
données démontrent que la population cellulaire des lymphocytes T CD8+
dans son ensemble n’est pas aussi homogène qu’on le pensait et qu'elle offre un nouveau
cadre d’explication de la remarquable hétérogénéité des échantillons de
lymphocytes T effecteurs et de lymphocytes T à mémoire, apparaissant suite aux
infections. Norah L. Smith, dans Cell, publication en ligne en avant-première,
14 juin 2018
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ